« Nous Externalisons nos Cerveaux dans le Cloud»

« Le web va avoir un impact négatif sur nos capacités mentales », selon Bill Keller, rédacteur en chef du New York Times, cité par 01 informatique juin 2011.

En vérité ce processus d’externalisation est entamé de longue date, disons …quelques millénaires !

Depuis les sociétés préhistoriques, l’homme n’a cessé de chercher a externaliser  ses capacités cognitive et fabriquer des outils.

Après l’oralité surgit l’écrit et se faisant des langages structurés utilisant un support extérieur au corps et au cerveau humain.

C’est ainsi que l’on a pu comptabiliser, enregistrer, mémoriser, diffuser, organiser et structurer des civilisations entières.

L’imprimerie  en apportant la duplication automatique, la diffusion généralisée de copies d’écrits et donc de la lecture a permis la réflexion et le développent de  l’individuation en brisant le lien et l’intermédiation religieuse des ténèbres du moyen-âge, pour s’ouvrir aux lumières des philosophes humanistes.

L’ère de l’électricité avec l’électronique  et, au passage,  la machine à vapeur,  lance l’industrialisation et les voyages. Elle ouvre de nouveaux horizons où la communication, l’accès à l’information mondialisée, le calcul, dessin, simulation, mémoires de masse, instantanéité, etc. sont accessibles à un coût marginal nul. Cette nouvelle ère nous offre au contraire, de nouvelles pistes pour une aventure humaine où le cerveau et l’homme-individu-libre, se trouve résolument au centre.

Le Web doit se considérer dans cette projection historique et une dynamique suivant un axe résolument positif, de progrès pour l’homme et sa vie en société dans la nécessaire préservation de la planète.

Je ne partage donc pas l’idée selon laquelle l’internet (Internet du futur, Web 3.0, avec l’internet des Objets, etc. )  doit être canalisé, régulé, règlementé , corseté…, (voir le E-G20) dans le seul but de livrer des combats d’arrière garde exclusivement fondés sur la préservation des rentes comme des structures politiques et économiques du passé.

Il nous faut promouvoir un nouvel espace, pour un homme libéré des carcans et limites de son corps comme de son cerveau.  Comme d’autres naguère je persiste à prôner « l’Imagination au Pouvoir »!